
ERREUR DE COMPRÉHENSION
Par BibiCabaya
NOTE j’ai ajouté un peu de texte dans mon commentaire 3, histoire de l’étoffer un peu…
Je viens de tomber sur une vidéo publiée par Lavéritépartagée intitulée «Guide de compréhension et d’utilisation de la fraude au nom légal», que j’ai trouvée intéressante dans l’ensemble, mais qui contient quelques points sur lesquels je ne suis pas d’accord et que j’explique ci-dessous.
1. Une personne juridique est par essence fictive et ne peut donc administrer quoi que ce soit, y compris elle-même… Nous sommes les administrateurs de notre «personne juridique» et si, à l’occasion d’une assignation / convocation, nous refusons de l’administrer correctement — c’est-à-dire de prendre les décisions en ce qui la concerne pour protéger notre être vivant qu’elle représente dans la Matrice — alors soyez certains que d’autres (police, procureur, juge) le feront à notre place… et à notre détriment.
Une entité juridique est dénuée de vie et ne peut ni parler, ni écrire, ni agir en aucune façon, ni se «présenter en personne» où que ce soit. Par conséquent, elle ne peut rien administrer. Prétendre que cette entité s’administre elle-même relève d’une incompréhension majeure.
2. S’agissant de traiter avec la police, l’ouvrage de Veronica Chapman que j’ai traduit l’an dernier sous le titre «Anarchie… n’est pas qu’un juron», décrit la meilleure façon de s’y prendre.
Quand vous êtes arrêté au volant de votre voiture, ne baissez pas les vitres complètement car ce serait une opportunité laissée aux policiers de saisir vos clés de contact pour vous empêcher de repartir tant que vous ne vous serez pas soumis à leurs exigences. Vous devez aussi bloquer les portières et le coffre afin qu’ils ne puissent pas vous faire sortir du véhicule de force, ni procédez à une fouille illégale, ni «planter» quoi que ce soit dans votre véhicule…
Vous pouvez préparer au préalable quelques documents à leur montrer si vous pensez ne pas pouvoir vous rappeler ce que suggère Veronica (ayez toujours deux exemplaires, un pour vous et un pour eux). Un espace de 3 à 5 cm est suffisant pour parler à travers la vitre et pour transmettre des documents (qui seront présentés dans une pochette plastique transparente pour ne pas les abîmer).
Ayez si possible une caméra installée dans votre véhicule et branchée sur internet que vous signalerez aux policiers. Vous avez le droit de les filmer !
3. Quand un juge quitte la salle d’audience de façon temporaire (il revient toujours), c’est une ruse qui a pour effet d’effacer tout ce que vous avez dit au préalable, vous laissant ainsi sans arguments. Or, lors d’un procès, celui qui n’a pas d’arguments perd… Quand le juge revient, prenez la parole le premier et réaffirmez ce qui vous semble important.
Aucun souverain ne peut être maître d’un tribunal de droit maritime. Les «souverains» américains/canadiens (dont nous avons vu les vidéos flamboyantes sur internet) qui ont essayé ce petit tour de passe-passe se sont retrouvés en taule pour 2 mois… étant donné qu’ils ont été privés d’arguments ! Un tribunal de droit maritime est une société commerciale privée et, à moins que votre personne juridique ne figure dans les statuts de cette entreprise en tant que propriétaire / gérant, vous ne serez jamais le maître de ce tribunal. Je rappelle pour la énième fois qu’il n’y a pas de souveraineté en commerce, il n’y a que des contrats… Quand le juge s’en va, vous attendez son retour… histoire de garantir votre défense.
Personnellement, j’ai vu cette tactique des juges à l’œuvre au Palais de justice de Paris en 2009. Sans surprise, le défendeur a perdu car, à son insu, il n’avait plus d’arguments en raison de cette ruse, alors qu’il avait bien défendu sa cause… Bien que présente et comprenant ce qui se tramait, je ne pouvais pas intervenir en lui donnant des conseils vu qu’il ne me connaissait pas et qu’en plus, c’était un avocat lui-même ! Il m’aurait prise pour une folle si, au moment où le juge est parti, j’étais intervenue pour lui expliquer cette ruse qu’il n’aurait pas nécessairement acceptée pour vraie…
Le meilleur moyen de ne pas vous faire avoir au tribunal est ne ne pas y aller. Les «juges» sont rompus à vous faire parler mine rien et utilisent toutes sortes d’astuces pour vous faire tomber dans leurs pièges. Ils sont formés pour ça. J’ai visionné des tas de vidéos de «souverains» qui se sont retrouvés en taule ayant essayé de croiser le fer avec le juge ! Partez du principe que le juge est plus fort que vous (c’est le cas), et que le mieux est de l’éviter soigneusement plutôt que de le combattre. Et, à mon avis, la meilleure défense est d’envoyer vos arguments par pli recommandé. Restez physiquement hors de portée de ces gens.
Si vous êtes assigné au tribunal ou convoqué par la police, c’est votre personne juridique qui est visée et dans mon article «Sortir de la Matrice», j’ai posté des copies des courriers, dont vous pouvez vous inspirer, adressés au commissariat de police et au procureur suite à une «convocation» de ma personne juridique par la police en 2021. Voici un exemple de courrier qui est une simplification de ce que j’ai fait en 2021 : Courrier de réponse à une convocation/assignation [lien rétabli 26 fév 2024] [document révisé + AJOUT d’une Notification Amiable 04 jan 2024]. Étudiez-le et réarrangez-le selon vos connaissances et votre compréhension.
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C’est ce qui a retenu mon attention dans cette vidéo. Si je l’écoute à nouveau et que j’ai quelque chose à ajouter, je ferai une mise à jour.
VIDÉO : Guide de compréhension et d’utilisation de la fraude du nom légal
LIENS :
L’erreur fondamentale des juristes
Comprendre nos droits et savoir qui nous sommes
Comment la cabale maintient son pouvoir et ce qu’on doit faire pour l’arrêter : dé-consentir
Pour plus d’information, se référer à la section «Documents » de ce blog
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