L’AUTORITÉ N’EST PAS ACCORDÉE À TOUS CEUX QUI LA REVENDIQUENT

Comme je n’ai cessé de le dire tout au long de ce blog, les gens en position de prétendue «autorité» n’ont aucune autorité sur vous. Je sais que c’est difficile à admettre car nous sommes tellement conditionnés. Les prétendus «dirigeants» sont des gens qui vaquent à leurs affaires personnelles juteuses au sein de leurs sociétés privées et sont prêts à tout pour nous obliger à servir leurs intérêts (sans les partager) et à décider de ce que sera le monde de demain… selon leur plan machiavélique. Mais le «monde de demain» est dans les mains du Créateur, et ce monde sera ce qu’il aura décidé… surtout si nous respectons Sa Loi, car l’autorité vient du Créateur, tout comme LA LOI (= la Loi Naturelle : la seule loi à laquelle nous sommes soumis).

Je suis récemment tombée sur la vidéo ci-dessous et j’ai trouvé intéressant de la partager avec vous. Les extraits bibliques sont tirés de la Bible Louis Segond pour la plupart.

Par Think About It

Traduction et transcription de la vidéo :

Salut, je suis Steve.

Le mot «autorité» est vraiment mal compris par les gens aujourd’hui.

La véritable autorité signifie celle que Dieu a donné à Jésus ; ce qu’il dit dans Matthieu 27:29 car il leur enseignait comme ayant autorité et non comme les scribes. L’autorité peut inclure le pouvoir, le contrôle ou le droit [de faire quelque chose], mais la véritable autorité vient toujours de Dieu. C’est ce que beaucoup de chrétiens n’ont jamais appris, et beaucoup de ces Écritures ont été sorties de leur contexte pour exclure ceux qui sont au gouvernement, qui sont impies et ne font pas la volonté de Dieu.

Jésus avait l’autorité de Dieu. Jésus a dit : «Or, afin que vous sachiez que le Fils de l’homme a sur la terre le pouvoir de pardonner les péchés : Lève-toi, dit-il au paralytique, prends ton lit, et va dans ta maison» (Mathieu 9:6), «Quand la foule vit cela, elle fut saisie de crainte, et elle glorifia Dieu, qui a donné aux hommes un tel pouvoir.» (Mathieu 9:8)

Paul a écrit : «Que toute personne soit soumise aux autorités supérieures; car il n’y a point d’autorité qui ne vienne de Dieu, et les autorités qui existent ont été instituées de Dieu. C’est pourquoi celui qui s’oppose à l’autorité résiste à l’ordre que Dieu a établi, et ceux qui résistent attireront une condamnation sur eux-mêmes. Ce n’est pas pour une bonne action, c’est pour une mauvaise, que les magistrats sont à redouter. Veux-tu ne pas craindre l’autorité? Fais-le bien, et tu auras son approbation. Le magistrat est serviteur de Dieu pour ton bien. Mais si tu fais le mal, crains; car ce n’est pas en vain qu’il porte l’épée, étant serviteur de Dieu pour exercer la vengeance et punir celui qui fait le mal. Il est donc nécessaire d’être soumis, non seulement par crainte de la punition, mais encore par motif de conscience. C’est aussi pour cela que vous payez les impôts. Car les magistrats sont des ministres de Dieu entièrement appliqués à cette fonction. Rendez à tous ce qui leur est dû: l’impôt à qui vous devez l’impôt, le tribut à qui vous devez le tribut, la crainte à qui vous devez la crainte, l’honneur à qui vous devez l’honneur.» (Romains 13:1-7)

Remarquez que Paul a dit que «les dirigeants ne sont pas une terreur pour la bonne conduite mais pour la mauvaise conduite.» Donc, il ne dit pas aux croyants d’obéir aux mensonges pervers et aux dirigeants qui promeuvent le mal — ce qui est clairement contraire à la parole de Dieu. Tite a dit : «Rappelle-leur d’être soumis aux magistrats et aux autorités, d’obéir, d’être prêts à toute bonne œuvre, de ne médire de quiconque, d’être pacifiques, modérés, pleins de douceur envers tous les hommes.» (Tite 3:1-2)

Nous devions nous soumettre aux dirigeants et aux autorités pour faire de bonnes œuvres, pas de mauvaises. Pierre dit : «Soyez soumis, à cause du Seigneur, à toute autorité établie parmi les hommes, soit au roi comme souverain, soit aux gouverneurs comme envoyés par lui pour punir les malfaiteurs et pour approuver les gens de bien. Car c’est la volonté de Dieu qu’en pratiquant le bien vous réduisiez au silence les hommes ignorants et insensés, étant libres, sans faire de la liberté un voile qui couvre la méchanceté, mais agissant comme des serviteurs de Dieu. Honorez tout le monde; aimez les frères; craignez Dieu; honorez le roi.» (1 Pierre 2:13-17)

Nous sommes appelés à nous soumettre à ces dirigeants qui essaient de faire le bien pour le peuple. «Soumettre» signifie céder ou donner la priorité à un tiers, tandis que «obéir» signifie faire ce que quelqu’un ou une institution vous ordonne de faire selon sa volonté et ses ordres. La soumission et l’obéissance sont deux choses différentes et ne devaient jamais se soumettre au mal ou à un prétendu «dirigeant» qui essaie de nous faire faire le mal. Ce n’est pas parce que quelqu’un est en position d’être un dirigeant, un leader ou un chef de gouvernement que Dieu lui a donné une quelconque autorité.

Le vrai pouvoir, la vraie autorité est de contrôler le mal PAS le bien. Paul a dit : «Ne vous conformez pas au siècle présent, mais soyez transformés par le renouvellement de de votre esprit, afin que vous puissiez discerner quelle est la volonté de Dieu, ce qui est bon, agréable et parfait.» (Romains 12:2)

Pierre et Jean avaient reçu l’ordre de ne plus prêcher l’Évangile. Ils ont été traités comme des agitateurs et accusés de désobéissance civile. Les dirigeants dans cette position, les personnes qui avaient l’autorité, leur ont dit de ne plus jamais parler au nom de Jésus. Leur réponse : «Jugez s’il est juste, devant Dieu, de vous obéir plutôt qu’à Dieu ; car nous ne pouvons pas ne pas parler de ce que nous avons vu et entendu. Ils leur firent de nouvelles menaces, et les relâchèrent, ne sachant comment les punir, à cause du peuple, parce que tous glorifiaient Dieu de ce qui était arrivé.» (Actes 4:19-21).

Plus tard, Pierre et les Apôtres dirent : «Nous devons obéir à Dieu plutôt qu’aux gens». Cette déclaration à elle seule prouve qu’à chaque fois qu’un dirigeant, ou un leader, ou quelqu’un faisant partie de la prétendue «autorité» essaie de vous faire faire quelque chose qui est contre Dieu et sa parole — ce qui est faux — nous ne nous y soumettons pas. Nous n’obéissons pas. Nous n’obéissons pas au mal. JAMAIS. La réponse simple est que les chrétiens doivent obéir à la loi humaine SAUF là où la loi humaine viole la Loi de Dieu. Notre devoir suprême en tant que disciples de Christ est d’obéir à Dieu. Puisque Dieu nous dit d’obéir aussi aux lois humaines, nous devons le faire. Mais quand elles entrent en conflit avec la Loi de Dieu nous devons obéir à Dieu plutôt qu’aux hommes.

Les chrétiens ont besoin de comprendre l’époque dans laquelle nous vivons, et l’apôtre Paul a renseigné sur l’époque dans laquelle nous vivons aujourd’hui lorsqu’il a écrit : «Sache que, dans les derniers jours, il y aura des temps difficiles. Car les hommes seront égoïstes, amis de l’argent, fanfarons, hautains, blasphémateurs, rebelles à leurs parents, ingrats, irréligieux, insensibles, déloyaux, calomniateurs, intempérants, cruels, ennemis des gens de bien, traîtres, emportés, enflés d’orgueil, aimant le plaisir plus que Dieu, ayant l’apparence de la piété, mais reniant ce qui en fait la force. Éloigne-toi de ces hommes-là.» (2 Timothée 3:1-5)

Nous vivons à l’époque où certains de ces prétendus «dirigeants» sont décrits par Paul, comme il l’a dit à Timothée, que nous verrions lors de ces Derniers Jours. Le problème que nous voyons maintenant est que des croyants bien intentionnés qui ne comprennent pas les Écritures ont obéi à des mandats impies et se sont soumis à une tyrannie impie parce qu’ils n’ont pas reconnu la différence entre un dirigeant ayant l’autorité de Dieu et un prétendu «dirigeant» qui a usurpé sa position à des fins malfaisantes.

Il est toujours dangereux de ramasser un serpent sans savoir s’il est venimeux ou inoffensif.

Pensez-y.

Traduit de l’anglais par BibiCabaya (22 mai 2022).

Source : VIDÉO https://odysee.com/@ThinkAboutIt:3/Authority-Is-NOT-Granted-To-All-Who-Claim-It:d, publiée par Think About It, le 26 janvier 2022.

LIENS :

Romains 13, le droit supérieur de choisir

Les Dix Commandements de la Liberté

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