PANDÉMIE DE BIOÉTHICIENS

The Bioethicist Pandemic

Nous sommes témoins qu’en pleine «pandémie de Covid-19», les solutions mises en pratique par les autorités de facto (politiques et médicales) ont été :

  • interdiction de prescrire les médicaments ayant fait leurs preuves (hydroxychloroquine),
  • pénurie organisée de masques,
  • pénurie organisée de tests de dépistage,
  • refus que les tests dépistage soient pratiqués par les organismes vétérinaires compétents ayant offert leurs services
  • publication d’études foireuses,
  • manipulation éhontée des chiffres de la mortalité (pendant plusieurs mois, plus personne en France n’a succombé à d’autres pathologies que le covid…), et
  • euthanasie des anciens dans les EHPAD (piqûre mortelle au Rivotril) et dans les hôpitaux (déni de soins)…

Tout porte donc à croire que cette fausse «pandémie tombée du ciel», c’est-à-dire concoctée de toute pièce par ceux qui cherchent à rabaisser l’Humanité du Créateur Primordial au rang d’une marchandise, était l’occasion rêvée de boucler leur agenda.


par Wesley J. Smith

L’externalisation croissante de la politique de santé à des bureaucrates médicaux pendant la crise du COVID-19 illustre la tentation dangereuse de retirer le contrôle des directives de la délibération démocratique en faveur d’une technocratie, c’est-à-dire la domination par des «experts». Dans le domaine de la santé, un tel système serait particulièrement périlleux car les experts chargés des politiques seraient des «bioéthiciens» dont les opinions dominantes dénigrent le caractère sacré de la vie humaine.

Comment devient-on «bioéthicien»? Alors que de nombreuses universités offrent des diplômes en bioéthique, il n’y a pas de qualifications précises. En effet, les praticiens ne sont pas agréés professionnellement comme le sont les avocats, les médecins et, d’ailleurs, les barbiers. Les bioéthiciens les plus éminents sont des professeurs d’université titulaires de diplômes en philosophie, en médecine et/ou en droit, mais même cela n’est pas sûr. Par exemple, dans la mesure où mes opinions sur les questions de bioéthique sont fréquemment publiées, je suis souvent qualifié de bioéthicien — pas un terme que j’ai moi-même choisi — même si je n’ai suivi aucun cours de bioéthique à l’école.

Voici le terrifiant problème. Les plus influents de nos potentiels suzerains des soins de santé détiennent des valeurs immorales et amorales qui ne sont pas partagées par la plupart de ceux qui seraient touchés par leurs politiques de prescriptions. Par exemple, la plupart des praticiens traditionnels rejettent la croyance selon laquelle les êtres humains ont une valeur unique et — à moins d’avoir un modificateur tel que «catholique» ou «pro-vie» devant leur identifiant — adoptent une approche utilitaire de «qualité de vie» de la prise de décision médicale, selon laquelle certains d’entre nous sont jugés plus importants que d’autres sur la base de critères discriminatoires tels que la capacité cognitive, l’état de santé et l’âge.

Cette idéologie conduit les dirigeants les plus éminents dans ce domaine à des situations très sombres. En 1997, le professeur de bioéthique John Hardwig a plaidé en faveur de ce qui est connu dans le domaine comme le «devoir de mourir». Le plaidoyer de Hardwig n’a pas été publié dans un coin obscur d’Internet sans grande importance. Au contraire, il a été présenté, sauf votre respect, dans le Hastings Center Report [Rapport du Centre Hastings], la revue de bioéthique la plus prestigieuse au monde. Ce seul fait signifie que le «devoir de mourir» est depuis longtemps considéré comme respectable dans ce domaine.

Les plus influents suzerains 3

Hardwig soutient que «avoir atteint l’âge de, disons, soixante-quinze ou quatre-vingt ans sans être prêt à mourir est en soi un échec moral, le signe d’une vie déconnectée des réalités fondamentales de la vie». Pourquoi? «Un devoir de mourir est plus probable lorsque continuer à vivre imposera des fardeaux importantes — fardeaux émotionnels, soins intensifs, destruction de projets de vie et, oui, des difficultés financières à votre famille et à vos proches. C’est la vision fondamentale qui sous-tend un devoir de mourir.»

En 1997, le dénigrement d’Hardwig de personnes qu’il considérait comme des «fardeaux» était une opinion minoritaire en bioéthique. Mais au fil des ans, à mesure que le domaine gagnait en influence, ses praticiens de pointe sont devenus plus idéologiques à la manière de Hardwig — plaidant souvent et à répétition pour la réduciton du statut moral des plus vulnérables d’entre nous, allant même dans certains cas jusqu’à redéfinir des êtres humains sans défense comme de simples ressources naturelles mûres pour la récolte. En voici quelques exemples :

  • La rémunération des femmes afin qu’elles conçoivent et avortent : le bioéthicien Jacob Appel a soutenu dans le Huffington Post que les femmes enceintes qui veulent avorter devraient être payées pour mener leurs grossesses plus longtemps avant d’y mettre un terme afin que les organes fœtaux puissent être prélevés et utilisés en médecine de transplantation. Cela augmenterait le nombre d’avortements, a-t-il admis, tout en déclarant qu’un marché des organes fœtaux pourrait «apporter du réconfort aux femmes qui ont déjà décidé de l’avortement, mais souhaitent que certains avantages sociaux supplémentaires découlent de la procédure».

  • L’obligation pour les soignants d’affamer les patients atteints de démence : l’éminent bioéthicien Thaddeus Mason Pope (et d’autres) souhaite que les patients atteints de démence soient autorisés à demander aux futurs soignants de leur interdire de se nourrir à la cuiller lorsqu’ils deviennent incompétents. Dans de tels cas, ils veulent que les soignants soient légalement tenus de laisser leurs patients mourir de faim. Cela s’appliquerait même si le patient mange volontiers. En d’autres termes, la famine comme la nouvelle «mort dans la dignité».

  • L’expérimentation sur des «non-personnes» handicapées cognitives : dans le Kennedy Institute of Ethics Journal [Journal d’Éthique de l’Institut Kennedy], le grand manitou de la bioéthique, Thomas Beauchamp, est d’avis que certains êtres humains handicapés cognitifs ne doivent pas être considérés comme des «personnes», ce qui signifie qu’ils pourraient «être traités de la même manière que nous traitons de façon pertinente les non-humains. Par exemple, ils pourraient être utilisés de manière agressive comme sujets de recherche chez l’homme et sources d’organes.»

  • La transplantation d’organes d’humains inconscients dans des animaux : plusieurs auteurs ont fait valoir dans le Journal of Medical Ethics [Journal d’Éthique Médicale] situé à l’Université d’Oxford, donc il ne s’agit pas du site Internet de paranos complotistes que les patients inconscients devraient pouvoir être utilisés dans des expériences de xénotransplantation — par ex. enlever les organes de l’homme pour les remplacer par ceux d’animaux (généralement des porcs). De manière écœurante, ils écrivent : «Comme les fonctions autonomes et végétatives des organismes EVC [statut végétatif chronique/permanent] peuvent souvent être maintenues pendant des années, leur utilisation permettrait de tester pleinement les conséquences à long terme d’une xénotransplantation d’organe solide.»

  • La récolte de cœurs comme forme d’euthanasie : un article de plaidoyer publié dans le Journal of Heart and Lung Transplantation [Journal de Transplantation du Cœur et du Poumon] a soutenu que les patients qui souhaitent être euthanasiés soient tués en enlevant leur cœur pour la transplantation. Les auteurs écrivent que «le don des donneurs vivants’ est le terme correct à utiliser, même s’il est normalement utilisé pour les personnes qui donnent leur rein et ne meurent pas suite au don». Oui, en effet, retirer un cœur battant du corps d’un patient sera fatal à 100%.

On pourrait penser qu’au beau milieu d’une pandémie sans précédent, les bioéthiciens mettraient leurs efforts de plaidoyer déshumanisants au moins temporairement en veilleuse. Pas tant. Le Journal d’Éthique Médicale vient de publier un article explicitement destiné aux patients COVID-19 par les bioéthiciens de renommée internationale et les professeurs d’Oxford, Julian Savulescu et Dominic Wilkinson. Premièrement, les auteurs veulent une licence permettant à des patients COVID-19 gravement malades de subir des expérimentations de manière consensuelle même si la recherche est dangereuse. Extrait de «Altruisme extrême dans une pandémie» :

Les personnes compétentes maintenant, ou au début de leur maladie lorsqu’elles conservent leurs compétences, devraient être en mesure de formuler des directives anticipées pour l’altruisme extrême. Cela pourrait prendre la forme d’un consentement immédiat aux essais de drogues dangereuses. Elles pourraient également consentir à l’avance à d’autres études interventionnelles présentant un risque important si elles devaient mourir de manière imminente.

Cela peut sembler raisonnable — en supposant que les tests visent à leur sauver la vie. Mais les bioéthiciens veulent inclure dans la licence une expérimentation potentiellement mortelle qui ne sert pas les intérêts du patient :

Lorsqu’un patient va certainement mourir [Smith : un diagnostic parfois erroné], il devrait être en mesure de consentir pendant qu’il est encore compétent à ce que l’expérimentation soit effectuée sur lui dans l’intérêt d’autres gens, même si l’expérimentation peut elle-même vraisemblablement ou peut-être mettre un terme à sa vie plus tôt… même si cela ne profiterait pas au patient et pourrait même accélérer sa mort.

Puis, hardiment, les auteurs plongent encore plus profondément dans le marais utilitaire pour inciter à «l’euthanasie par don d’organes» des patients COVID-19 dans des situations où il est légal pour les médecins d’accélérer la mort des patients :

L’euthanasie par don d’organes pourrait éventuellement s’appliquer à certains cas de COVID-19 où le traitement médical prolongeant la vie est soit retiré, soit suspendu. Dans les juridictions où l’euthanasie est légale (Pays-Bas, Belgique, etc.), cette dernière peut survenir par prélèvement chirurgical d’organes vitaux sous anesthésie profonde.

Savulescu et Wilkinson veulent également permettre l’expérimentation sur les patients des maisons de retraite – même s’ils ne sont pas malades :

Certains résidents de maisons de retraite et établissements de soins sont compétents. Certains d’entre eux peuvent choisir de prendre des risques importants dans la guerre contre COVID-19… Ils pourraient également être autorisés à consentir [1], par une divulgation complète des risques et sans pression, à participer à des recherches risquées qui accéléreraient la découverte de vaccins ou de traitements.

Pour éviter une surcharge indésirable des ressources médicales au cas où le patient tomberait malade, les auteurs limiteraient l’expérimentation aux patients qui avaient «rempli un testament biologique indiquant qu’ils ne souhaitaient pas de traitements médicaux invasifs en cas de malaise grave», ce qui signifie qu’une maison de retraite pourrait être intentionnellement infectée par un coronavirus et, si les patients tombaient gravement malades, on les laisserait simplement mourir.

Pendant ce temps, de retour au Rapport du Centre Hastings, le bioéthicien Larry R. Churchill qui est lui-même âgé de 75 ans préconise un type de devoir de mourir pour les personnes âgées. Extrait de «Être un aîné lors d’une pandémie» :

Est-ce que le fait d’être âgé implique des devoirs que les autres n’ont pas ? Je crois que la réponse est oui, et au premier rang desquelles figure l’obligation d’utiliser parcimonieusement les ressources de soins de santé nouvellement rares et chères.

Voici la terrible idée de Churchill : les patients âgés, c’est-à-dire ceux qui sont le plus exposés au fléau actuel — ont le devoir moral d’aller en fin de queue pour recevoir des traitements médicaux vitaux et, lorsqu’ils seront disponibles, des vaccins. Si cela leur cause de mourir alors qu’ils auraient autrement pu vivre, c’est bien, car cela illumine «l’intégrité de la vieillesse».

Assez ! Mon propos en écrivant cet essai ne consiste pas simplement à mettre en évidence les nombreuses propositions déshumanisantes et discrètement discriminatoires — croyez-moi, je n’ai fait que gratter la surface — qui ont été faites au fil des ans par les sommités du mouvement bioéthique [2]. C’est plutôt un avertissement de la façon dont le principe «ne pas nuire» du serment d’Hippocrate a été corrodé par les soi-disant experts — ce qui signifie que si nous cédons le contrôle de nos politiques publiques de santé à une technocratie bioéthique, ce sont les valeurs immorales susceptibles d’être imposées à chacun d’entre nous. Pour notre propre sécurité et celle de ceux que nous aimons — en particulier les personnes âgées, les personnes souffrant de handicaps physiques et développementaux, ainsi que les personnes gravement malades — nous devons nous isoler socialement de la pandémie des bioéthiciens.

L’auteur primé Wesley J. Smith est président du Centre pour l’exceptionnalisme humain du Discovery Institute [Institut Découverte] et consultant auprès du Conseil des droits des patients.

Traduit de l’anglais par BibiCabaya (13 juillet 2020).

Source : The Americain Spectator https://spectator.org/the-bioethicist-pandemic/, publié le 02 mai 2020.


Les Notes de BibiCabaya :

1 «Autoriser à consentir» ?? Le consentement n’est pas un privilège accordé par un/des tiers. Le consentement est personnel et individuel et ne peut venir que de l’intéressé lui-même. Le consentement va de pair avec le Libre Arbitre et les Droits Naturels et Imprescriptibles des Créatures du Créateur Primordial dans Sa Création (il faut le répéter pour que ça filtre…). Petit à petit, on tente, par un langage biaisé, de faire croire aux gens qu’ils auraient l’obligation d’accepter tous les pets de travers des engeances infernales qui font semblant de vouloir notre bien… à moins qu’ «on» ne leur donne le privilège de faire autrement. Gardez les yeux ouverts.

2 Il est évident que le «mouvement bioéthique» n’a rien à voir avec la santé des Hommes et des Femmes ni leur bien-être, mais avec les Agenda 21, 30, 50 et al. qui consistent à dépeupler la terre sous le prétexte fallacieux qu’elle serait «surpeuplée». Tout comme le féminisme, en son temps, avait pour but d’éradiquer la nature même du mâle de façon, précisément, à pouvoir transformer la société pour le pire (ce qu’elle est aujourd’hui) sans qu’il ne réagisse – ayant été émasculé! Le machisme c’est l’Homme, d’ailleurs «macho» est le terme espagnol qui signifie tout simplement «mâle»… Les Illuminati ont commis de nombreux crimes parmi lesquels les guerres qui ont décimé principalement la population mâle de la terre, et le féminisme qui a émasculé les survivants.

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