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Par Patrick Wood
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MISE À JOUR : Pour plus de clarté et de précision, la section Une question d’oxygène a été supprimée et remplacée par la section Le souffle est vital à la vie. ~ L’éditeur de TN.
Il était une fois, il y avait quelque chose appelé science qui comprenait la découverte de la vérité sur la nature, les éléments, l’univers, etc. Cette science était pratiquée par des praticiens honnêtes et responsables appelés scientifiques et ingénieurs. Ils ont souvent inventé de nouveaux trucs géniaux après leurs études, mais en général, ils n’avaient aucune envie primordiale d’utiliser leurs connaissances pour dominer d’autres gens, groupes ou même des sociétés entières.
Ensuite, certains autres scientifiques et ingénieurs se sont distingués par leur propre découverte. Si la vraie science avait toujours été un tant soit peu faussée et que les disciplines de l’ingénierie étaient appliquées à la société dans son ensemble, alors ils pourraient en effet utiliser leurs «connaissances» pour dominer et contrôler d’autres gens, groupes, sociétés entières ou même — Dieu nous en garde — la planète entière.
Le premier groupe a continué dans la science. Le deuxième groupe a poursuivi la pseudo-science.
Merriam-Webster définit la pseudo-science comme «un système de théories, d’hypothèses et de méthodes considérées à tort comme scientifiques». Le dictionnaire d’Oxford clarifie en déclarant : «un ensemble de croyances ou de pratiques considérées à tort comme fondées sur une méthode scientifique». La pseudo-science est rapidement devenue le domaine principal des technocrates, mais ils ont rapidement constaté que le débat scientifique avec ceux qui promouvaient la vraie science était des plus gênants pour leurs objectifs d’ingénierie sociale. La solution était donc simple : affirmer que leur propre pseudo-science était bien la vraie science, puis refuser le débat en excluant toutes les autres voix contraires.
Dans le contexte de la pseudo-science, ce rapport examinera les trois principaux outils de lutte contre le COVID-19 : les masques faciaux, la distanciation sociale et le suivi des contacts.
masques faciaux
Le site Web de l’Organisme de santé et de sécurité au travail [1] (OSHA) déclare clairement que les masques en tissu «ne protégeront pas le porteur contre les agents infectieux transmissibles par l’air en raison d’un ajustement lâche et d’un manque de jointure ou d’une filtration inadéquate».
Mais qu’en est-il des masques chirurgicaux ? L’OSHA indique clairement ici également qu’ils «ne protégeront pas le porteur contre les agents infectieux transmissibles par l’air en raison d’un ajustement lâche et d’un manque de joint ou d’une filtration inadéquate». Mais directement en dessous de ces déclarations, l’OSHA a brusquement rétropédalé en ajoutant une section FAQ sur le COVID-19 en déclarant :
L‘OSHA recommande généralement aux employeurs d’encourager les travailleurs à porter des couvre-visages au travail. Les couvre-visages sont destinés à empêcher les porteurs de la maladie de Coronavirus 2019 (COVID-19) sans le savoir (c’est-à-dire ceux asymptomatiques ou présymptomatiques) de propager des gouttelettes respiratoires potentiellement infectieuses à d’autres. C’est ce qu’on appelle le contrôle de la source.
La recommandation du Centre de contrôle et de prévention de la maladie (CDC) vise à ce que tout le monde porte un couvre-visage en tissu en public et à proximité d’autres gens – le port de couvre-visage en tissu s’il est approprié pour l’environnement professionnel et les tâches au travail – et prévoit d’autres types d’équipement de protection individuelle (EPI) tels que les masques chirurgicaux pour les établissements de santé où ces équipements sont le plus nécessaires.
Donc, porter un masque facial ne peut pas vous protéger contre le COVID, mais est-il censé empêcher quelqu’un d’autre de l’attraper par vous ? L’OSHA tient un double discours. Ce qu’il appelle le «contrôle de la source» met probablement le motif réel à découvert : puisque vous êtes la source, il s’agit de VOUS contrôler. Il n’y a pas de véritable justification scientifique pour quiconque, sauf les travailleurs malades et les soignants, à porter des masques.
Ceux qui sont en bonne santé n’ont rien à faire avec un masque, point final.
Mais qu’en est-il des porteurs asymptomatiques?
Le 8 juin 2020, le Dr. Maria Van Herkhove, Chef de l’unité des maladies émergentes et des zoonoses de l’Organisation mondiale de la santé, publia une compilation d’un certain nombre de programmes de suivi de contacts de divers pays et a déclaré clairement: «D’après les données dont nous disposons, il semble toujours être très rare qu’une personne asymptomatique transmette réellement à un individu secondaire.»
Cet auteur déteste penser à ce qui a pu arriver au Dr Herkhove du jour au lendemain aux mains de ses gestionnaires de l’OMS, car le jour suivant, elle aussi fit une tapageuse volte-face en déclarant : «J’ai utilisé l’expression « très rare« et je pense que c’est un malentendu de dire que la transmission asymptomatique à l’échelle mondiale est très rare. Je faisais référence à un petit sous-ensemble d’études.»
Il est clair que la première déclaration du Dr Herkhove qui répéta naïvement les faits limpides sur la question n’était pas en accord avec la justification de l’OMS selon laquelle les personnes non infectieuses portent des masques. En fait, toute la narrative sur le port du masque repose sur la seule idée pseudo-scientifique selon laquelle les personnes asymptomatiques peuvent propager le virus.
Dans un récent article de Technocracy News rédigé par un neurochirurgien très respecté, le Dr Russell Blaylock, intitulé Les masques faciaux posent des risques graves aux bien-portants, il conclut : «Il n’y a pas suffisamment de preuves que le port d’un masque de quelque sorte puisse avoir un impact significatif sur la prévention de la propagation de ce virus.» (Blaylock représente la vraie science.)
Néanmoins, face à des preuves évidentes de l’inutilité des masques pour prévenir les maladies,
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les États et les municipalités exigent que les masques faciaux soient portés par tous les citoyens lorsqu’ils sont à l’extérieur de leur domicile ?
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Les grandes et petites entreprises obligent leurs employés à porter des masques,
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les gens, en général, ont peur de ne pas porter de masques faciaux de peur de tomber malades ou d’être masqués par d’autres s’ils l’enlèvent.
Le souffle est vital pour la vie
Beaucoup de gens croient que les masques faciaux réduisent le pourcentage d’oxygène disponible à l’inhalation parce qu’on vous respire une grande partie de sa respiration épuisée. Cependant, un masque facial lui-même ne retient pas une quantité importante de la respiration expirée car la majeure partie est expirée à travers le masque dans l’atmosphère ouverte. De plus, lorsqu’on inhale, la majeure partie de l’air délivré aux poumons provient de l’extérieur du masque.
La vraie science est beaucoup plus compliquée que la quantité d’air résiduel contenue dans un masque facial.
Le vrai problème avec la respiration à travers un masque est que les poumons et les muscles de la poitrine doivent utiliser beaucoup d’énergie supplémentaire pour inspirer et expirer. En d’autres termes, on doit travailler plus fort pour respirer la même quantité d’air frais que l’on respirerait normalement sans masque. Pour cette raison, ceux qui ont déjà une altération des fonctions pulmonaires, aussi mineures soient-elles, ne devraient jamais porter de masque, sauf si c’est dans un but précis pendant une très courte période. Plus vous êtes âgé, en particulier ceux de plus de 70 ans, la capacité pulmonaire et la force musculaire diminuent rapidement.
Cet auteur a déjà rencontré plusieurs employés de magasins, forcés par leurs employeurs de porter un masque facial pendant les heures de travail, qui présentent des symptômes comme des maux de tête, un essoufflement ou des étourdissements. Lorsqu’on leur a demandé s’ils établissaient un lien entre leurs symptômes et le port du masque, chacun a emphatiquement répondu «Oui !»
Les travailleurs occupant les emplois les plus exigeants physiquement sont les plus susceptibles de présenter ce type de symptômes. D’autres considérations sont l’âge, toute condition préexistante des poumons (comme la pleurésie, la MPOC, la bronchite chronique, la pneumonie, etc.) ou les muscles de la poitrine et des facteurs comme une mauvaise condition physique et l’obésité. En fait, tout état de santé débilitant devrait sonner l’alarme. En d’autres termes, ceux qui sont enclins à se retrouver à bout de souffle sans masque facial seront immédiatement désavantagés lorsqu’ils en porteront un. L’effet net est que les poumons reçoivent moins d’air frais pourvu d’oxygène vital, alors même que le corps est soumis à plus de stress physique.
Chaque employeur et agence gouvernementale imposant le port de masques faciaux devrait être tenu de faire deux choses : premièrement, ils devraient considérer attentivement chaque employé en tant qu’individu afin de déterminer s’il est approprié pour lui de porter un masque. Tous les facteurs mentionnés ci-dessus doivent être inclus et, dans tous les cas, personne ne devrait être obligé de porter un masque si ce dernier met trop de pression sur ses poumons.
De nombreux politiciens au niveau de l’État imposent désormais le port de masques à tous les citoyens dans les lieux publics. Ils sont devenus la proie de la pseudo-science et mettent maintenant des populations entières en danger de dommages physiques qui n’ont rien à voir avec le virus COVID-19.
En somme, la force pulmonaire, la condition physique, l’âge, les conditions préexistantes, les exigences physiques de l’emploi, etc., devraient tous être soigneusement étudiés par tous. Une déclaration générale selon laquelle tous les employés ou tous les citoyens devraient porter des masques faciaux est tout à fait inappropriée.
Distanciation sociale
Ajoutant à la peur de la contagion, les gens à travers le pays sont poussés à pratiquer la distanciation sociale ou à rester à 2 mètres l’un de l’autre en tout temps. Ceci est pratiqué à l’excès dans presque tous les établissements commerciaux avec des marqueurs collés ou peints au sol et des allées converties en sens unique uniquement.
Pourtant, deux vrais scientifiques de l’Université d’Oxford en Grande-Bretagne, les professeurs Carl Heneghan et Tom Jefferson, ont récemment écrit dans The Telegraph (Royaume-Uni) que «la règle des deux mètres n’a aucun fondement scientifique». Leur article était intitulé Il n’y a aucune preuve scientifique pour soutenir la règle désastreuse des deux mètres.
Selon ces scientifiques,
La revue influente Lancet a fourni des preuves de 172 études à l’appui d’une distance physique d’un mètre ou plus. Cela peut sembler impressionnant, mais toutes les études étaient rétrospectives et faussées au point de compromettre la fiabilité de leurs résultats. Le biais de mémoire survient dans la recherche lorsque les participants ne se souviennent pas avec précision des événements précédents, et il est problématique lorsque les études remontent dans le temps sur la façon dont les gens se sont comportés, y compris sur la façon dont ils se tenaient éloignés des autres.
Plus inquiétant encore, seules cinq des 172 études ont rendu compte spécifiquement de l’exposition au Covid et de la proximité avec l’infection. Ces études ont inclus un total de seulement 477 patients, avec seulement 26 cas réels d’infection. Dans une seule étude, une mesure de distance spécifique a été signalée : «se trouvait à moins de 2 mètres du patient index». Le résultat n’a montré aucun effet de la distance sur la contraction de Covid.
Heneghan et Jefferson ont en outre noté :
Lors d’une nouvelle inspection indépendante de 15 études incluses dans la revue, nous avons trouvé plusieurs incohérences dans les données, des erreurs numériques et des méthodes peu fiables dans 13 d’entre elles. Lorsque des hypothèses sur la distance ont été émises, nous n’avons pu reproduire aucune d’entre elles.
C’est la marque de fabrique de la pseudo-science moderne : incohérences dans les données, erreurs numériques, méthodes peu fiables et incapacité à reproduire les résultats.
Quel est le véritable objectif de la distanciation sociale ? Ce n’est certainement pas de limiter la contagion. La seule autre possibilité est de restreindre l’activité économique et d’empêcher la cohésion sociale. Les humains sont des êtres sociaux, après tout, et le manque de proximité entraîne la dépression, l’anxiété et même des conséquences graves pour la santé.
Suivi des contacts
Le suivi des contacts est une pratique établie en médecine moderne. Il est utile pour les premiers stades de maladies infectieuses graves comme l’Ebola, la tuberculose et les maladies sexuellement transmissibles comme la chlamydia. Tout expert crédible sur le suivi des contacts déclare qu’il n’est efficace qu’au point de contamination de masse, c’est-à-dire pendant les premiers stades d’une contagion ou d’une maladie lente ou très grave. Dans le cas du COVID-19, le train a déjà quitté la gare et, sauf à harceler les gens, le suivi des contacts n’est en rien utile. Pourtant, presque tous les États américains mettent en œuvre un vaste programme de suivi des contacts qui pourrait à terme utiliser quelque 300 000 traceurs.
Le site Web du Centre de contrôle des maladies stipule que «le suivi des contacts sera effectué pour les contacts étroits (toute personne se trouvant à moins de 2 mètres d’une personne infectée pendant au moins 15 minutes) avec des patients COVID-19 confirmés en laboratoire ou probables».
En outre, la définition complète du CDC de «contact étroit» est :
Quelqu’un qui se trouvait à moins de 2 mètres d’une personne infectée pendant au moins 15 minutes 2 jours avant le début de la maladie (ou, pour les patients asymptomatiques, 2 jours avant le prélèvement des échantillons) jusqu’au moment où le patient est isolé.
Si vous êtes «exposé» à une telle personne, vos informations personnelles seront collectées et le «traceur» vous contactera pour vous demander de vous mettre en quarantaine pendant une période pouvant aller jusqu’à deux semaines. La personne infectée aurait pu se tromper en ayant des contacts avec vous. Ce pourrait être quelqu’un qui veut juste vous causer des ennuis. Si vous vivez dans l’État de Washington, où tous les restaurants sont désormais tenus d’enregistrer les informations de contact de chaque client, vous n’avez peut-être aucun indice quant à qui a été infecté, mais vous serez quand même mis en quarantaine.
Maintenant, la déclaration du CDC concernant les «2 mètres» ci-dessus nous ramène à la distanciation sociale, où nous venons d’apprendre plus haut qu’il n’y a «aucun effet de la distanciation sur la contraction du COVID» en premier lieu. Ainsi, on constate que le suivi des contacts fait chou blanc sur deux points principaux : premièrement, le virus est trop répandu dans la population pour rendre le traçage efficace et, deuxièmement, le critère de 2 mètres visant à définir un «contact» est bidon.
Alors, pourquoi les gouverneurs, les maires et les services de santé se préparent-ils à un exercice national de suivi intrusif des contacts ? Encore une fois, la poursuite de la voie de la pseudo-science ne peut avoir pour résultat que le contrôle de la population.
Conclusion
On distille au public américain un régime régulier de pseudo-science afin de justifier le port de masques faciaux, la distanciation sociale et le suivi des contacts, alors que la science réelle se dirige en direction diamétralement opposée. En outre, ceux qui tentent de présenter la vraie science sont humiliés, ridiculisés et intimidés pour leurs vues si étroites ; ce qui est un signe certain de technocrates à l’œuvre. Ce sont plutôt ceux-là qui devraient être dénoncés, humiliés et ridiculisés. En somme, ces politiques dangereuses et destructrices sont conçues pour freiner l’activité économique, briser la cohésion sociale et contrôler les gens. De plus, elles correspondent à l’énoncé de la mission originale de la technocracie dès 1938 :
La technocratie est la science de l’ingénierie sociale : le fonctionnement scientifique de l’ensemble du mécanisme social visant à produire et à distribuer des biens et des services à l’ensemble de la population…
Il est très douteux que la plupart des dirigeants étatiques et locaux comprennent le manque de science réelle et vérifiée derrière leurs actions et mandats. Néanmoins, ils mettent en œuvre des politiques destructrices pour notre système économique, nuisibles à notre santé personnelle et ruineuses pour la liberté personnelle.
Cet auteur vous suggère d’imprimer plusieurs exemplaires de ce rapport et de le remettre à chaque dirigeant politique, à chaque établissement commercial, à toute sa famille et à ses amis, etc.
Il est permis de republier ou de réimprimer cet article avec un crédit d’origine et un lien direct vers Technocracy.news. Une version PDF mise à jour adaptée à l’impression peut être téléchargée ici [NdT en anglais – pour la version française, voir en fin d’article].
Patrick Wood est rédacteur en chef de Technocracy News & Trends, expert de premier plan et critique du développement durable, de l’économie verte, de l’Agenda 21, de l’Agenda 2030 et de la technocratie historique.
Il est l’auteur de Technocracy: The Hard Road to World Order (2018), Technocracy Rising: The Trojan Horse of Global Transformation (2015) et co-auteur de Trilaterals Over Washington, Volumes I and II (1978-1980) avec le regretté Professeur Antony C. Sutton.
Wood reste un expert de premier plan de la Commission trilatérale élitiste, de ses politiques et de ses réalisations dans la création de son autoproclamé «Nouvel ordre économique international» qui est l’essence des Développement Durable et Technocratie à l’échelle mondiale.
Traduit de l’anglais par BibiCabaya (05 juilllet 2020).
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Source : Technocracy News & Trends https://technocracy.news/the-miserable-pseudo-science-behind-face-masks-social-distancing-and-contact-tracing/, publié le 19 juin 2020.