RÉPONSE À MARION MARÉCHAL

Par BibiCabaya

Marion Maréchal du parti La France Fière était l’invitée de Cyril Hanouna dans son émission TPMP dans laquelle, elle a déclaré «Je ne veux pas que le Ramadan devienne une fête française comme Noël» (minutes 7:43 à 13:28 Marion Maréchal invitée de Cyril Hanouna sur TPMP – Source : Marion Maréchal, 16 mars 2024).

MA RÉPONSE À MARION

Premièrement, je te rassure, Marion, que tu as droit à tes opinions, quoique ces dernières n’aient pas vocation à devenir une loi imposable à tous…

Le Ramadan n’est pas devenu une «fête française», pas plus que ne l’a jamais été Noël ! Le Ramandan est une pratique musulmane, tout comme Noël est une célébration chrétienne (pas une «fête») : tous deux relèvent de la religion et non de la politique… Je rappelle qu’on célèbre aussi Noël en Amérique du Nord, du centre et du Sud ainsi que dans les pays africains, européens et orientaux. Noël est une célébration universelle et non typiquement ni exclusivement française. Idem pour le Ramadan qui est pratiqué de par le monde vu que les musulmans, comme les chrétiens, sont présents dans le monde entier. Cela va sans dire mais c’est mieux en le disant… comme disait l’autre.

Quelles sont les conséquences, d’après toi, Marion, de la célébration de Hanouka par le président de République Française Présidence à l’Élysée ?

Quelles sont les conséquences, d’après toi, Marion, de l’influence démesurée, tentaculaire et délétère de la franc-maçonnerie, des jésuites et autres talmudo-sionistes en France — dont tu ne pipes mot ?

Qu’as-tu contre les «revendications communautaires» de certains, alors que tu te tais quant à celles des autres ? Ces revendications ont sûrement quelque chose à voir avec le respect de leurs pratiques auxquelles ils sont attachés…

Toutefois, je te rappelle, à toutes fins utiles, que la laïcité est faite pour l’État et ses agents uniquement, et non pour les gens du quotidien, autrement nommés «le peuple» dans leur ensemble. Ce sont les mauvaises habitudes des politiciens (des gens comme toi puisque tu es politicienne) qui se figurent qu’ils sont maîtres du territoire et des gens qui l’occupent et qu’ils auraient la prérogative d’imposer une «manière de vivre» à chacun, ce qui relève du contrôle et non du bien vivre ensemble, et encore moins du respect et de la liberté, valeurs si chères à la France, n’est-ce pas ?

Si la France perd de ses valeurs ancestrales, et c’est le cas, ce n’est certes pas la faute des musulmans, mais bien des chrétiens eux-mêmes qui se sont pliés à l’arnaque nommée laïcité [¹] car c’est l’État qui doit se montrer «laïc», c’est-à-dire «détaché» de la confession (preuve qu’il serait sans parti pris) et non les gens. La France n’est pas laïque et ne l’a jamais été, c’est la République qui prétend l’être — mais qui ne l’est pas non plus (voir mon article de mars 2015 intitulé Apostasie républicaine).

Comme tu es politicienne, je ne te ferai pas l’affront public de t’enseigner la différence entre la France et la république, même si je note que tu ne sembles pas la faire… J’ajoute que c’est la république (système soi-disant politique) qui est au service de la France et de son peuple (quelles que soient la confession et l’origine de ce dernier) et non le contraire ! La France est principalement chrétienne, certes, quoiqu’elle a, en effet, eu tendance à (RE-)devenir musulmane [²] dans la mesure où l’immigration de ces dernières décennies a abouti à cette situation ; ce qui est l’effet du grand nombre, comme tu le dis, contre lequel on ne peut rien.

Comme les gens ne sont pas «laïcs» (qu’ils soient chrétiens, musulmans, juifs ou autres), les écolières n’ont pas à «enlever leurs voiles» à l’école ni les femmes leurs voiles ou abayas pour circuler librement dans les rues, ce qui représente une atteinte à leurs droits et à leurs libertés (y compris même si c’est dans «la loi», c’est-à-dire dans les règles statutaires privées de République Française Présidence) : le droit d’exprimer son appartenance religieuse où que l’on se trouve, en quelque point du territoire, est un droit naturel et imprescriptible. En effet, quand je vois des juifs en papillotes dans les rues de Choisy-el-Roi, c’est-à-dire dans l’espace public, cela ne me gêne nullement : je les trouve à la fois rigolos et tristounets car ils sont toujours vêtus de noir… Et je note qu’aucun politicien, y compris toi, Marion, ne s’acharne contre eux, d’autant plus qu’ils ne sont pas qu’à Choisy-le-Roi ; on les retrouve dans toute la France.

C’est l’État qui est séparé de l’Église (loi de 1905), pas la France ni son peuple. Les enfants (et leurs familles) qui «n’adhèrent pas à ce principe de laïcité» (sic) ont parfaitement raison dans la mesure où ils sont légitimes à pratiquer leurs cultes, d’une part, et que la Nature a horreur du vide, d’autre part… Quand les chrétiens de France se sont pliés à la «laïcité républicaine» que tu encenses et ont accepté de remiser leurs pratiques cultuelles et culturelles au cagibi, ils ont permis à la religion luciférienne talmudo-maçonnique de gagner du terrain, raison pour laquelle il serait [³] maintenant «interdit» d’exprimer quoi que ce soit relevant, par exemple, de Noël dans l’espace public, sauf évidemment d’un point de vue commercial… Ce qui revient à dire que Noël, dans la laïcité de la république talmudo-maçonnique que tu honores, a été transformé en événement commercial — comme la fête des mères, la Saint-Valentin, etc. — et n’est toléré que pour vendre des marchandises, ce qui ne semble pas te gêner… Ce qui te gêne, en fait, c’est la foi !

Voilà où nous a menés cette pseudo «laïcité» qui n’en est pas une et qui ne l’a jamais été : vers le néant spirituel. Je remercie donc tous les musulmans de France et de Navarre qui rejettent cette pseudo laïcité — qui ne s’applique pas à eux mais aux seuls agents de l’État [⁴] — et qui continuent à pratiquer leur religion et ses exigences (toutes les religions ont des exigences) dans l’espace public qui est également le leur car, en plus d’être leur droit le plus absolu, ceci met des bâtons dans les roues au rouleau compresseur luciférien qui s’est abattu sur la France.

Je rappelle au passage que l’éducation des enfants est l’affaire des parents et des familles au sein de leurs communautés respectives, et non de l’État — ni non plus de Marion Maréchal… Les parents éduquent leurs enfants dans leur religion et leur culture, y compris tous leurs aspects, selon leurs aspirations, leurs connaissances, leur ressenti, leur héritage culturel, etc., ce qui est tout à fait normal, n’en déplaise à certains.

J’ajoute que la religion luciférienne talmudo-maçonnique de la «laïcité», c’est-à-dire la religion républicaine et toutes «ses valeurs», est un plus grand danger pour la France et son peuple que ne le sont les musulmans pratiquants…

Voici ce que dit Vincent Peillon : Vincent Peillon : la religion catholique doit disparaître (Source : Franck Ferandis, 22 juin 2013).

Cette religion luciféro-républicaine a fait rentrer «l’éducation sexuelle» dans les écoles (mais en réalité il s’agit bien de pratiques sexuelles), y compris dans les maternelles, avec tous les traumatismes que cela crée chez les tous petits et les enfants du primaire et aussi chez les adolescents, ainsi que le «wokisme» et son corollaire le «transgenrisme», deux abominations qui ne sont rien d’autre que le dérèglement psychique et la mutilation physique irréversible des enfants (l’avenir de l’Humanité) qui les détruiront plus sûrement que la pratique, certes précoce, du jeûne…

Le rôle de «l’État» est d’instruire les enfants dans les arts libéraux que sont le trivium (grammaire, dialectique et rhétorique) et le quadrivium (arithmétique, géométrie, musique, astronomie). C’est cela l’instruction. L’éducation est strictement l’affaire des parents dans la mesure où l’éducation n’a pas vocation à être standardisée (= massifiée, uniformisée) étant donné qu’elle repose sur des valeurs culturelles propres au cru de provenance (ce que précisément la république tente, avec une mesure de succès, d’éradiquer). Par exemple, les valeurs culturelles sont différentes en Bretagne qu’en Alsace ou dans le sud de la France — d’ailleurs les gens du cru parlent du «pays» pour décrire leur localité) — car ce sont des valeurs propres à leur culture propre et non des «valeurs républicaines» imposées ! Raison pour laquelle ils les revendiquent… C’est encore plus le cas quand on a affaire à des gens venus d’ailleurs, qui ont le droit de maintenir leur culture propre et de la transmettre à leur descendance tout comme l’ont fait les Français qui sont partis vivre à l’étranger dans le passé et comme ils le font encore aujourd’hui. En effet, les «lycées français» à travers le monde sont faits pour cela : pour maintenir sa propre culture française dans les pays étrangers où l’on vit !

Il y aurait tant de choses à dire sur cette question…

LIEN : Vincent Peillon-La laïcité ou la religion républicaine (Source : Grain De Sable, 02 octobre 2020).

« Ancien ministre socialiste de l’éducation national sous François Hollande, Vincent Peillon veut qu’une morale laïque [⁵] soit enseignée dans les établissements scolaires, et estime que pour donner à l’élève «la liberté du choix» [⁶], «il faut être capable de l’arracher à tous les déterminismes : familial, ethnique, social, intellectuel» [⁷]. Il est le fils de Gilles Peillon (1928-2007), banquier et communiste, qui fut directeur général de la première banque soviétique hors d’URSS. sa mère, Françoise Blum, née en 1930, fut directrice de recherche à l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (INSERM), spécialiste en physiopathologie de l’hypophyse ; son grand-père était le professeur Léon Blum (1878-1930), spécialiste de la physiopathologie rénale à Strasbourg, initiateur de l’insulinothérapie en France, fils aîné du rabbin Félix Blum (1847-1925) et de Jeannette Lederman. N.B. Vincent Peillon est un juif assidu et pratiquant… » ~ Grain de Sable

---

NOTES :

1 Tout comme, de récente date, certains se sont pliés à l’arnaque Covid…