ALERTE AUX COMPTEURS COMMUNICANTS D’EAU

ALERTE AUX COMPTEURS COMMUNICANTS D’EAU

Les compteurs communicants sont tous des capteurs BigData intrusifs — et nocifs par leurs radio-fréquences cancérigènes — qui vont bien au-delà de la simple relève de la consommation…

Cet article est assez ancien, mais il reste d’actualité.

Par Stéphane Lhomme

Alors que le compteur communicant d’électricité Linky fait la Une des médias, et dans une moindre mesure son «collègue» de gaz nommé Gazpar, les sociétés d’eau avancent leurs pions plus discrètement… mais efficacement. 

Véolia, la Lyonnaise, Saur, la Sogédo, etc, ces entreprises préparent leurs propres compteurs prétendus «intelligents», certaines en ayant d’ailleurs déjà installé des milliers, bien avant que ErDF et GrDF ne lancent leurs programmes ! Fortes de leur avance, les sociétés d’eau n’ont pas l’intention de cantonner leurs compteurs à l’activité «subalterne» consistant à comptabiliser la consommation des usagers. En effet, véritables chevaux de Troie capables de s’immiscer dans nos vies et nos logements par le biais d’ondes électromagnétiques, ces compteurs sont destinés à devenir des pièces essentielles de ce que l’on appelle déjà «l’Internet des objets».

Par la grâce d’abonnements, payants bien entendu, vous pourrez ainsi connecter n’importe quoi : votre brosse à dents, votre stylo, vos vêtements, etc. Chaque objet peut en effet contenir une ou plusieurs minuscules puces, dites «RFID», détectables par des capteurs qui ont commencé à être installées partout dans l’espace public. Encore faut-il, pour les sociétés «Big Brother» qui sont à la manœuvre, étendre leur toile jusque dans nos logements, nos espaces intimes, et le moyen d’y arriver est précisément le déploiement de compteurs communicants. Bien entendu, pour récolter les données ainsi captées, il est prévu que divers matériels soient installés dans nos rues : antennes, répéteur, concentrateurs, répartiteurs, etc (1). Au menu : ondes électromagnétiques pour tous. On comptera les cancers dans cinq ou huit ou quinze ans mais, comme toujours (cf les scandales de l’amiante, du tabac, du nucléaire, des pesticides, etc), il n’y aura aucun coupable. Juste des victimes.

Si vous pensez que ces affirmations relèvent de la science-fiction, sachez qu’il ne s’agit pas là du futur mais d’ores et déjà du présent, comme on peut aisément le constater chez Sade [1], Véolia [2], Sedif [3], etc, qui ne cachent pas leurs projets : «Le signal est transmis via des répéteurs et des concentrateurs disposés sur la voie publique et sur les toits d’immeubles». 

Bien entendu, comme à chaque fois qu’un grand projet d’équipement est «proposé» aux Collectivités, afin de les délester de lourdes sommes d’argent public, d’excellentes justifications sont mises en avant. Ici, il s’agirait avant tout de «détecter les fuites d’eau» afin de pouvoir les réparer au plus vite. Or, c’est évident, personne ne peut être favorable aux fuites d’eau. Conclusion, il «faut» prendre les compteurs communicants. Or, jusqu’à preuve du contraire, on peut être à la fois contre les fuites d’eau… et contre les compteurs communicants !

Justement, il existe d’excellents moyens de lutter contre les fuites sans compteurs communicants, comme les technologies qui utilisent l’acoustique, et du fait de progrès qui sont réalisés, par exemple par Véolia avec le «gaz traceur» [4]. De toute évidence, les fuites ont «bon d’eau» et ne sauraient aucunement «justifier» les compteurs communicants. 

Il est de plus très édifiant de regarder de près avec qui travaillent les sociétés d’eau pour leurs projets prétendus «intelligents». Prenons l’exemple de la SOGEDO [5] qui a annoncé son partenariat avec l’entreprise toulousaine SIGFOX [6] et se félicite de pouvoir ainsi faire avancer ses pions qui concernent bien autre chose que l’eau : «Sogedo se flatte d’avoir développé une solution non verrouillée et 100% interopérable, c’est-à-dire acceptant la connexion d’autres objets en plus de l’équipement de relevé.» CQFD.

Mais la Sogedo et la plupart des articles semblent oublier un «détail» tout à fait édifiant : la présidente du Conseil d’administration de Sigfox n’est autre que Mme Lauvergeon [7], qui était précédemment à la tête d’Areva a laissé aux citoyens un «trou» d’au moins 5 milliards d’euros (probablement beaucoup plus lorsque la facture réelle sera connue).

Mme Lauvergeon – Au secours, elle revient nous nuire !

On notera en particulier que Madame Lauvergeon et son mari M. Fric (véridique !) sont largement impliqués dans l’affaire de corruption Uramin [8]. Comment peut-on croire que, subitement, cette dame soit devenue compétente, honnête, et travaille pour l’intérêt général des habitants de ce pays ? De fait, comment peut-on faire confiance à une société qui a mis une telle personne à la tête de son Conseil d’administration ?

Il ne faut donc ni se laisser abuser par les prétendues bonnes intentions des sociétés qui veulent nous infliger leurs compteurs prétendus «intelligents» ni oublier que les compteurs communicants d’eau sont aussi dangereux pour la santé [9] que ceux d’électricité (Linky) ou de gaz (Gazpar).

Stéphane Lhomme en 2011.

Stéphane Lhomme est directeur de l’Observatoire du nucléaire (2003) et animateur du site Refus Linky Gaspar (2015) et a informé sans relâche sur des dangers auxquels nous sommes confrontés par des sociétés commerciales privées qui entendent s’immiscer dans notre intimité sans aucune limite quitte à nous rendre malades, voire nous tuer, avec leurs dispositifs toxiques dits «compteurs communicants» qui sont en réalité des capteurs de données BigData dixit Philippe Monloubou, ancien président du Directoire d’ENEDISPropos confirmés par Bernard Lassus, ancien directeur du programme Linky de ERDF (devenue ENEDIS).

Source : Refus Linky Gaspar http://refus.linky.gazpar.free.fr

LIENS :

Interphone connecté : attention danger !

Robin des Toits

Santé Publique Éditions

Next-Up  (page «technologie»)

À partir de 2015, j’ai abondamment publié sur les capteurs communicants (et particulièrement le Linky), vous en trouverez quelques traces dans les archives (voir page d’accueil).


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