UN MÉDECIN AUSTRALIEN S’EST ATTAQUÉ AU SYSTÈME DE SANTÉ CORROMPU ET A GAGNÉ !
Par Avi Yemini
Après deux ans et demi de suspension lors de l’absurdité du COVID-19, le Dr William Bay explique à Avi Yemini pourquoi nous ne devons plus jamais laisser cela se reproduire.
Le médecin suspendu de Brisbane, William Bay, a remporté une bataille judiciaire importante après avoir contesté le récit officiel du COVID-19 au plus fort de la folie de la pandémie.
La semaine dernière, la Cour suprême de Brisbane a statué en sa faveur en annulant sa suspension qui avait duré près de deux ans et demi. La cour a estimé que la décision de le suspendre était injuste et que les actions de l’ordre des médecins étaient biaisées.
En réfléchissant à sa bataille, le Dr Bay a expliqué que la suspension a commencé après qu’il eut ouvertement critiqué les politiques gouvernementales en matière de COVID. «Le gouvernement et les régulateurs médicaux ont cherché à supprimer la liberté d’expression des médecins pendant la pandémie», m’a-t-il dit. «Le 09 mars 2021, ils ont émis un ordre par courrier électronique à tous les professionnels de la santé leur disant qu’ils ne pouvaient pas critiquer le gouvernement, ni les vaccins, et qu’ils devaient refuser l’éthique et le consentement éclairé de leurs patients. C’était donc une tournure scandaleuse des événements et je ne l’ai pas prise à la légère.»
La protestation du Dr Bay contre les restrictions l’a conduit à créer le Queensland People’s Protest où il a organisé 45 manifestations à travers le pays. L’une de ces manifestations consistait à affronter la conférence nationale de l’Association médicale australienne (AMA) à Sydney en juillet 2022, ce qui a abouti à sa suspension sans procès. Il n’a même pas été autorisé à assister à son audience.
L’une des principales conclusions de la Cour suprême était que le conseil de l’ordre avait fait preuve d’injustice et de partialité procédurales. «Le juge a estimé qu’ils m’avaient refusé le droit de parler librement des vaccins et que le président de l’ordre des médecins avait collaboré avec l’AMA pour déposer la plainte contre moi», a déclaré le Dr Bay. «Ce résultat n’est pas seulement une victoire pour moi, mais aussi pour la liberté d’expression des médecins en Australie.»
La décision du tribunal a souligné de multiples failles dans le processus de suspension. Notamment, aucune des cinq plaintes contre le Dr Bay ne concernait des patients. Une plainte provenait même du conseil de l’ordre lui-même qui a ensuite statué sur l’affaire. «Ils n’étaient pas seulement le plaignant, mais aussi le juge et le jury», a-t-il ajouté. «C’était un abus total de pouvoir.»
Le juge Bradley, dans la décision de la Cour, a critiqué la tentative du conseil de l’ordre de réprimer les critiques politiques, notant que ces critiques sont vitales pour la démocratie et l’intégrité de la pratique médicale. «La Constitution protège la liberté de communication politique dans ce pays», a souligné le Dr Bay.
Le juge a ordonné à l’Agence australienne de réglementation des praticiens de la santé (AHPRA) à payer les dépens du Dr Bay et à rétablir sa licence médicale. Pour le Dr Bay, la victoire était particulièrement agréable après avoir défendu l’affaire au tribunal sans avocat tout en affrontant les 10 avocats de l’AHPRA.
L’expérience du Dr Bay souligne l’importance de défendre la liberté d’expression, même sous pression. «Mon message aux autres médecins est clair : parlez ; c’est votre droit. Et même si le système a essayé de me faire taire, la justice a prévalu.»
En réfléchissant aux conséquences de cette épreuve, le Dr Bay a souligné ses sacrifices personnels :«j’ai été suspendu pendant près de deux ans et demi. C’était difficile financièrement, mais j’ai survécu grâce aux dons et j’ai même dû faire appel à Uber Eats [1] pendant un certain temps. C’était une leçon d’humilité.»
Malgré sa victoire, le Dr Bay reste critique à l’égard de la pression continue à laquelle sont confrontées les voix dissidentes au sein de la communauté médicale. «La persécution perdure et je ne suis pas le bienvenu au sein du Royal Australian College of General Practitioners» [2], a-t-il déclaré. « Mais le combat n’est pas terminé. Nous devons veiller à ce que cela ne se reproduise plus jamais. »
Traduit de l’anglais par BibiCabaya (19 décembre 2024).
Aussie doctor took on the CORRUPT health system and won! [Un médecin australien s’est attaqué au système de santé CORROMPU et a gagné !]
Source : Avi Yemini https://www.youtube.com/@OzraeliAvi , 17 décembre 2024.
Publié sur Rebel News https://www.rebelnews.com/this_doctor_took_on_the_corrupt_health_system_and_won_big , 17 décembre 2024.
NOTES :
1 Un service de livraison de repas.
