
L’ERREUR D’ALEXANDRE JUVING-BRUNET
Par BibiCabaya
Nous regrettons tous (en tous cas, ceux qui œuvrent, à leur niveau, à la libération de l’Humanité) qu’Alexandre Juving-Brunet (AJB) ait eu à subir quatre longs mois d’incarcération dans une prison… pour une faute qu’il a, en fait, commise — quoique ce ne soit pas celle que vous croyez !
Je m’explique (j’ai apporté quelques précisions à cet article depuis sa publication).
Dans mon article du 30 novembre 2022 intitulé Création monétaire et Franc Libre : Alexandre Juving-Brunet criminellement incarcéré [1], j’expliquais que tout le monde a le droit de créer de la monnaie, nationale ou pas, dans la mesure où il n’y a pas d’État légitime, d’une part, et que ce sont des sociétés privées qui émettent la monnaie-privée-à-usage-public actuelle pour en tirer un énorme profit sur le dos des peuples, d’autre part… Ce «monopole» financier n’a pas été consenti par nous ; il nous est imposé. Nous avons le droit d’en changer à tout moment sans l’accord, la bénédiction, ni l’avis du système actuel car nous sommes le Peuple Souverain, chacun d’entre nous.
En outre, et comme je l’ai expliqué en long et en large sur ce blog, le système procède par présomptions d’obligation dans la mesure où les contrats qui nous lient à la Matrice sont pour la plupart frauduleux et invisibles étant donné que le premier d’entre eux, l’acte de naissance, a été conclu par tromperie et sans divulgation de sa nature véritable ni de ses effets dans notre vie.
La Matrice estime que nous n’aurions pas le droit d’émettre de la monnaie «nationale». Cette présomption est fausse, évidemment, et ne sert qu’à protéger ses intérêts bien compris (et non ceux du Peuple Souverain), mais elle sera vraie pour quiconque ne la réfute pas le moment venu. Dans le cas d’AJB, il s’est retrouvé en taule car il n’a PAS réfuté cette présomption. En effet, à sa sortie de prison, AJB a déclaré dans une vidéo (je cite de mémoire) avoir reçu un courrier de la Banque de France (société privée) qui lui reprochait de «battre monnaie» (la présomption étant «vous n’en avez pas le droit») et un autre courrier d’une autorité de régulation (organe privé), et qu’il n’y a pas répondu !!! En droit, le silence vaut consentement. Ne pas répondre signifie que vous êtes d’accord avec ce qui est dit ou présumé [2].
Si AJB s’est retrouvé en taule, ce n’est pas parce qu’il a émit de la monnaie «nationale» ou qu’il venait en aide à son prochain — même si cela semble être le cas. En effet, quel que soit ce qu’ont pu lui écrire la Banque de France et l’autorité de régulation, la présomption contenue dans ces courriers était : «vous n’avez pas le droit d’émettre de la monnaie nationale». Cette présomption, je l’ai dit, est fausse mais demeurée irréfutée par AJB elle lui sera appliquée, ce qui a été le cas puisque en ne répondant pas aux courriers reçus, AJB a reconnu cette présomption comme vraie ; il l’a acceptée, il y a consenti… quoique inconsciemment. Or, il se trouve qu’il avait déjà émit une monnaie nationale dont il parlait et apportait la preuve dans ses vidéos. Il était donc maintenant mûr pour la sanction, et c’est la raison pour laquelle on a envoyé les flics le cueillir (je crois à son hôtel à Toulon) et qu’il s’est retrouvé sous les verrous.
Notez que s’il était vrai que nous «n’aurions pas le droit d’émettre de la monnaie nationale», ces organismes ne lui auraient pas écrit ! On aurait tout de suite envoyer les flics après lui dès le début de son initiative ! Imaginez un gars qui deale la drogue : le ministère de l’Intérieur va t-il lui écrire à ce sujet ou lui envoyer les flics d’emblée ? La drogue [3] détruit l’être humain et, pour cette raison, on ne doit en fournir à quiconque car nul n’a le droit de porter atteinte à autrui. Tout le monde peut le comprendre. Mais une monnaie nationale sans dette ne porte atteinte à personne et surtout pas à ceux qui y adhèrent ni d’ailleurs à ceux qui n’y adhèrent pas, puisque chacun à la liberté d’adhérer à ce qu’il veut dans le respect de lui-même et des autres.
À toute demande/tout contact, il faut impérativement exiger la preuve de réclamation. La Banque de France est une société privée avec laquelle je gage qu’AJB n’a conclu aucun contrat au moyen de sa signature à l’encre fraîche ; elle ne peut donc lui imposer quoi que ce soit relativement à son «contrat invisible». L’autorité de régulation est aussi un organe privé avec lequel AJB n’a probablement pas conclu de contrat au moyen de sa signature à l’encre fraîche non plus… Toutefois, le contrat invisible de ces entités a été entériné par AJB quand il a, par son silence, accepté leur présomption d’autorité sur lui et ses activités. Il s’est lui-même soumis à leurs règles, s’est rendu «coupable» d’infraction à leurs règles et a donc, logiquement, été sanctionné en conséquence… pour ne les avoir pas respectées.
Il n’aurait pas été possible de le mettre en taule [4] si AJB avait exigé la preuve de la réclamation de ces entités et leur avait, à l’occasion, rappelé qu’elles sont des sociétés privées (numéros SIRET et D&B) avec lesquelles il n’a rien à voir, et qu’elles n’ont certainement pas plus le droit que lui en ce monde de créer une monnaie nationale. Ce qui est la stricte vérité. Aujourd’hui, AJB a l’obligation de composer avec ces entités — et avec tout le système, y compris judiciaire — avec, en plus, la menace de recevoir une peine d’emprisonnement conséquente et définitive pour «escroquerie en bande organisée» alors qu’il n’est pas coupable d’escroquerie dans la réalité, mais il l’est selon leurs règles qu’il a acceptées par son silence ! C’est là qu’intervient la différence entre le monde réel et le monde juridique…
Dans sa vidéo du 19 mai 2023 intitulée Mon intervention pour la 100e conférence du CSI, AJB déclare (mon emphase) :
«Je suis allé en prison du fait de mon engagement associatif... avec de la maladresse, de l’imprudence et un peu de négligence… Un projet articulé autour d’une monnaie associative, et c’est pour toutes ces raisons, notamment le succès de cette démarche, que je me suis attiré les foudres du pouvoir et que j’ai subi un emprisonnement ferme de 4 mois en préventive et que je suis toujours incarcéré chez moi avec un bracelet pour avoir tenté d’aider mon prochain…»
NON, Alexandre, ce n’est PAS pour cela que tu as été incarcéré en prison et que tu es toujours incarcéré à domicile. Tu es incarcéré car, comme Alice, tu n’as pas compris les règles du jeu de la Matrice. La Matrice s’en fout de tes activités ; ce qu’elle veut c’est te mater, et elle le fait avec ton consentement (volontaire ou inconscient) dans la mesure où elle ne peut pas faire autrement [5] , d’une part, et que tu ignores les règles élémentaires, d’autre part. Première règle : on t’écrit ; tu réponds ! (preuve d’envoi et de réception) Ceci ne veut pas dire qu’on n’aurait pas cherché à te mettre des bâtons dans les roues ! Certes, vu les enjeux, on l’aurait fait, mais tu ne serais pas passé par la case prison !
Selon les enjeux, ne pas répondre peut avoir des conséquences désastreuses dans la mesure où tout défaut de réponse à un courrier reçu [6] est un silence et que le silence vaut consentement. Tout courrier reçu est une offre de contrat (ou plus exactement un rappel qu’il existe un contrat qui ferait de l’envoyeur une «autorité» sur vous). Le contrat offert par la Banque de France prévoit l’interdiction d’émettre une monnaie nationale. Par son silence, AJB a consenti à ce contrat et donc à l’interdiction d’émettre sa propre monnaie. Le contrat de la Banque de France (et de l’entité de régulation) prévoit des sanctions en cas de contravention au contrat, et une de ces sanctions est la prison.
NOUS NE SOMMES PAS SOUMIS AUX «CODES DE LOIS» QUI SONT DES RÈGLES PRIVÉES D’ENTREPRISES, SAUF SI NOUS Y CONSENTONS VOLONTAIREMENT… OU INCONSCIEMMENT.
Ce projet de Franc Libre est méritoire et vital (mon opinion) en plus d’être excitant car il représente à terme une possibilité d’organisation humaine sans argent à la Michael Tellinger (oui, il faut de l’argent pour sortir de l’argent !) Mais ce n’est pas ce projet qui a fait chuter AJB, c’est son attitude (défaut de réponse aux courriers reçus) et son ignorance (des règles de la Matrice). Il faut toujours réfuter, par écrit, ce qui vous est dit/écrit si ce qui est dit/écrit n’est pas dans votre intérêt, heurte votre conscience et/ou enfreint vos droits.
J’ai publié sur ce blog des documents qui aident à comprendre les mécanismes de la Matrice qui est un système PRIVÉ de prédation et comment s’en protéger dans la mesure où tout y est fait pour enfreindre nos droits (voire les éradiquer), nous soumettre et tout nous piquer.
NOTES :
1 C’est un crime d’emprisonner un être VIVANT pour un «crime» sans victime, une victime étant un autre être VIVANT qui a été lésé, blessé ou tué. C’est un crime d’emprisonner quiconque pour un «manquement» à des règles… d’autant que ce régime ne s’applique visiblement qu’aux membres du peuple.
2 C’est la raison pour laquelle je réponds toujours à tous les courriers que je reçois ; les seuls courriers auxquels je ne réponds pas sont ceux que je ne reçois pas !
3 Je parle de la vraie drogue (LSD, crack, cocaïne, héroïne, etc.) et non du cannabis qui n’est pas une drogue mais la plante sacrée de Dieu offerte aux Hommes pour leur bien être.
4 Sauf à agir ouvertement en criminels, ce qu’ils ne font généralement pas quand ils savent que vous connaissez la musique. N’oubliez pas : il y a un prix à payer pour enfreindre votre libre arbitre et vos droits divins et ils n’ont pas toujours envie de le payer !
5 Notre consentement est OBLIGATOIRE et c’est pour cette raison qu’il est obtenu le plus souvent par la RUSE (comme dans le cas d’AJB !!)… mais aussi par la violence et la coercition.
6 Si on ne veut pas répondre à un courrier, il faut le renvoyer non ouvert à l’envoyeur en gardant des preuves du renvoi : en mentionnant «retour à l’envoyeur» sur l’enveloppe et en filmant le dépôt dans la boîte aux lettres, par exemple. On peut aussi refuser les lettres recommandées (écrire «refusé» sur le récépissé destiné à l’envoyeur — ne pas se contenter de cocher la petite case !).
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